Les premiers rayons de la lumière matinale pénétraient la chambre haute par les petites fenêtres balayèrent le visage barbu de Pierre. Il ouvrît ses yeux et se redressa sur un coude. La plupart des autres étaient en éveil, roulant leurs paillasses et commençant les préparations du petit déjeuner pour encore un nouveau jour. Pendant combien de temps devrait-on patienter encore, Seigneur? Se demandait-il. Ils ont attendu ensemble pendant des jours dans cette petite chambre. Ils sont maintenant plus de 100, attendant juste la venue du Saint-Esprit comme Jésus l’avait promis….
Et alors il l’entendît premièrement de loin, Tel un vent impétueux, puis les grondements des vents violents se précipitèrent en toute vitesse dans la chambre ; résonnant de plus en plus fort ; et au milieu d’eux des langues de flammes de feu se posèrent sur chacun d’eux dans la chambre, les remplissant du Saint-Esprit.
Dire que cela a changé leurs vies, c’est peu dire! Tout à coup, ces hommes et femmes de Dieu se mirent à prêcher l’évangile de Jésus-Christ avec une nouvelle assurance de sorte que les auditeurs comprirent ; ils étaient même parvenus à un point où ils prêchèrent dans des langues qu’ils n’ont jamais apprises! Ils découvrirent une puissance insatiable qui coulait de leur fort intérieur parce qu’ils avaient été remplis de la source de la puissance Elle-même. Et, à cause de cela, des milliers (de personnes) les suivirent pour une relation nouvelle et transformatrice de vie avec le Seigneur ressuscité.
Le livre des Actes nous rapporte l’œuvre de la puissance du Saint-Esprit dans la vie des gens. Nous lisons les histoires et nous-nous émerveillons à la vue des gens ordinaires comme vous et moi faisant des miracles et conduisant des centaines (de personnes) à Christ. Avec tristesse, nous hochons la tête, déçus de ce que nous n’ayons pas pu vivre en ce temps-là, auquel cas nous aurions pu en faire partie intégrante. Nous avons tout sauf que nous consentons à l'attitude plus « sophistiquée » selon laquelle le Saint-Esprit n’œuvre parmi nous que de manière subtile aujourd'hui. Pierre et les autres devaient faire de miracles pour atteindre les perdus avec l’évangile. Aujourd’hui, beaucoup ne taillent pas d’importance à cette idée, disant que ces « démonstrations émotionnelles » ne sont plus nécessaires.
Mais J.B. Phillips nous donne plus de détails à ce propos lorsqu’il écrit dans son introduction à Lettres aux Jeunes Eglises: « la grande différence entre les chrétiens d’aujourd’hui et ceux au sujet desquels nous avons lu dans ces lettres (les épitres du Nouveau Testament), est que, pour nous, c’est principalement une performance; pour eux, c’était une vrai expérience. Nous avons tendance à réduire la religion chrétienne à un code, ou, au mieux, une règle de cœur et de vie. Pour ces hommes-là, c’est tout simplement l’invasion de leurs vies par une nouvelle qualité de vie entière. Ils n’ont pas hésité à décrire cela comme Christ vivant en eux. »
Et si Christ vit toujours en ses disciples comme Il l’a promis, nos vies seraient-elles, en quelque point, moins puissantes que celles des disciples? Pour tout chrétien, la vie devrait être une merveilleuse aventure. Nous avons un objectif, et nous avons la source de puissance nécessaire pour accomplir les tâches qui nous sont échues. Jésus dit, « celui qui croit en Moi, fera aussi les œuvres que Je fais et il en fera de plus grandes, parce que Je m’en vais au Père. Et tout ce que vous demanderez en Mon nom Je le ferai » (Jean 14:12,13).
Mais on ne nous demande pas de faire ces choses merveilleuses par notre propre pouvoir. C’est Christ Lui-même vivant en nous qui nous donne le pouvoir de faire à travers le Saint-Esprit de grandes choses. Toute notre sagesse et éloquence, toute notre logique, toute notre personnalité et nos bonnes apparences ne peuvent jamais persuader quelqu’un de suivre Christ, mais par la puissance de la résurrection de Jésus, Son cœur, Sa pensée, Son amour pour les perdus qui coulent de notre fort intérieur, qui pouvait résister?
Si nous ne pouvons pas voir la manifestation de la puissance du Saint-Esprit dans nos vies, il nous faut faire le bilan et nous demander si nous vivons comme des chrétiens charnels. Si ce n’est pas le cas, la raison de l’absence de la puissance est peut être un manque de foi, ou un manque de connaissance au sujet de qui Dieu et Son Esprit Saint sont.
Il y a quelques années un fermier, originaire de l’Ouest de l’état du Texas a fît une découverte surprenante.
L'histoire raconte que pour Homer Yates, la fin de la route semblait être venue trop tôt. Comme il faisait reposer une botte poussiéreuse sur le marchepied de son pick-up usé, il regarda de l’autre côté de la ferme qui s’étendait sur des hectares parsemée de grappes de bovins. Cette vallée était sa vallée. Sa famille et lui avaient appelé cette terre leur maison pendant d’innombrables années.
Cette scène familière lui a autrefois amené la paix du cœur. Elle le confortait. Mais cette fois-ci elle le fit fondre en larmes. Il aimait cet endroit. Comment pouvait-il le laisser derrière lui? Comment pouvait-il s’attendre à ranger ses affaires et s’en aller de la ferme pour laquelle il s’était inverti corps et âme pendant tant d’années?
Et pourtant, quel autre choix avait-il maintenant?
Les choses allaient bien jusqu’à ce que la crise frappa. Elle est venue comme un essaim de sauterelles dévorantes et l’a dépouillé financièrement. Il avait même dû accepter la subvention du gouvernement pour pouvoir faire fonctionner un temps soit peu sa ferme qu’il affectionnait tant. C’était pour lui une honte de demander de l’aide—mais il ne semblait pas y avoir d’autre alternative. Et aussi soigneusement que sa femme et lui répartissaient leur maigres ressources financières, ils n’en avaient jamais assez. Ils étaient dans le manque, ils avaient sacrifié tout ce qu’il était possible de sacrifier, mais la ruine fut leur récompense.
Maintenant, il aperçût de loin un autre camion qui venait par la rue rocailleuse avec à bord quelques hommes qui lui étaient inconnus. Ils s’arrêtèrent à quelques mètres au loin, avec des tourbillons de poussière qui montait autour d’eux pendant qu’ils s’approchaient de lui.
« C’est vous Yates?, » demanda l’un d’eux. Il répondit de la tête. « Nous vous cherchions, » dit-il, surprenant Yates avec une poignée de main. Le plus élancé expliqua qu’ils faisaient partie d’une équipe de géologues envoyée par une importante compagnie pétrolière, et qu’ils avaient des raisons de croire qu’il y aurait du pétrole sur sa terre, et s’il leur permettrait de forer un puits de pétrole de l’autre côté de la montagne?
Qu’avait-il à perdre? Il signa le bail cet après-midi-là. A un peu moins de 1100 pieds ils trouvèrent une réserve de pétrole qui produisait 80,000 barils par jour avant que Yates ne se rende compte de ce qui lui arrivait. Plusieurs d’entre les puits qui ont suivi rapportaient le double de cette quantité. Et Yates et sa famille possédaient tout cela!
Du jour au lendemain, le modeste fermier, à la merci du gouvernement, était devenu un multimillionnaire (en dollars américain). Il a vécu dans la pauvreté sur cette même terre qui l’a rendu riche. Les réserves de pétrole ont toujours été là tout ce temps —tout à lui depuis le jour qu’il a signé le contrat. Mais il ne les a possédés qu’après avoir compris quelles richesses se trouvaient là, et qu’il ne lui restait qu’à prendre.
Combien de fois nous en tant que chrétiens, ne faisons-nous pas la même chose, vivant comme des indigents spirituels alors qu’en vérité, nous sommes des enfants du Roi! Jésus a décrit la vie chrétienne comme une aventure passionnante, abondante, et pendant des siècles beaucoup de croyants de par le monde l’ont trouvé vrai.
Un autre problème que nous avons est que nous crayons que Dieu profite de nous d’une manière ou d’une autre si nous nous donnons complètement à Lui. Nous voyons dans 1 Jean 4:18, « La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour. » (LSG). Nous pouvons faire confiance à Dieu avec nos vies une fois que nous commençons à accepter Son amour.
Imaginez un instant avec moi que vous êtes le parent d’un petit garçon que vous aimez profondément. Un jour chaud d’été il se tient sur vos genoux et a du mal à vous dire quelque chose d’une grande importance pour lui. « Je t’aime, » dit-il finalement, en tapotant votre main, et à partir de maintenant je vais faire tout ce que tu me demandes de faire. Vous vous mettez à genou à côté de lui, tenant ses petites épaules dans vos mains, vous commencez par le secouer violemment. Vous verrez ses yeux remplis de terreur pendant que vous criez, « Je n’attendais que cela! Maintenant je vais rendre les choses misérables pour toi. Plus d’amusement, plus de jouets, rien que de corvées odieuses et horribles pour tout le temps que tu vivras! »
Quelle étrange réponse de la part d’un parent qui aime. ! Nous devons nous attendre à voir une manifestation de la tendresse et de la compassion envers l’enfant, et non une tirade comme celle-ci. Et pourtant, nous avons si souvent peur d’une pareille réponse douloureuse et punitive de la part de Dieu si nous osons nous abandonner à Lui. Un parent humain ouvrirait ses bras à son petit, l’accueillant même au plus profond de son intimité. Il s’attendrait à mériter un tel amour de la part de son enfant.
Pourquoi espérons-nous alors quelque chose de moins de la part de Dieu qui nous aime au-delà de l’amour humain? C’est parce que nous ne comprenons pas Son amour pour nous? Matthieu 7:11 décrit Dieu comme un père qui démontre son amour pour ses enfants: « Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent! »
Comme Jésus qui pleura sur Jérusalem, Dieu nous regarde et dit, « combien de fois ai-je voulu vous rassembler, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! » Si nous voulons être des chrétiens efficaces nous devons commencer—par la foi—à faire confiance au Dieu de notre salut. Depuis le moment où nous acceptons Son pardon jusqu’ au moment où Il marche avec nous à travers la mort, toute chose qu’Il nous donne nous la recevons par la foi.
Dans « Comment vivre l’Amour et le Pardon de Dieu, » nous avons abordé le principe de la « respiration spirituelle, » en définissant « expiration » comme la confession de péché et la reconnaissance de l’amour et le pardon de Dieu dans nos vies. Nous venons maintenant à l’« inspiration. »
La respiration spirituelle serait incomplète sans le processus de l’« inspiration » comme il le serait de la respiration physique. Lorsque la respiration est obstruée et empêche l’oxygène de parvenir aux poumons, aux cerveaux et aux organes vitaux, le corps humain meurt. Une bonne respiration spirituelle est de la même importance dramatique. « Inspirer » spirituellement c’est prendre profondément de la fraicheur du Saint-Esprit, en s’appropriant par la foi Sa plénitude, Lui permettant de régner librement dans nos vies afin de nous diriger et nous habiliter comme Il le veut.
A mesure que nous pratiquons la respiration spirituelle, cela devient une habitude. Une « expiration » constante et rythmique » (confession) et une « inspiration » (appropriation de nouvelle puissance dans nos vies) créent une approche quotidienne fraiche et incomparable à la vie.
Mais si nous devons Lui soumettre nos vies, nous devons commencer avec une compréhension de la nature et de la personne du Saint-Esprit. Vous remarquerez que je ne m’étais pas référé à Lui comme une « chose. » le Saint-Esprit est autant une personne qu’IL est Dieu. Il n’est pas une influence immatérielle ou un concept spirituel blanc comme la laine. Il est Dieu. Il possède tous les attributs qui sont imputés à Dieu le Père. En tant que troisième personne de la trinité, l’Esprit Saint est égal à Dieu le Père et à Dieu le Fils. Il y a un seul Dieu, mais Il se manifeste en trois personnes. Définir la trinité, n’est pas du ressort des humains. Un de mes professeurs au séminaire a l’habitude de dire « Celui qui renie la trinité perdra son âme. Celui qui essaie de comprendre la trinité perdra sa raison. » L’homme limité ne peut totalement comprendre l’infinité de Dieu.
C’est l’Esprit Saint qui a inspiré les hommes pour écrire les Ecritures. Pendant que nous lisons la Bible, c’est Lui qui nous révèle sa vérité et nous aide à comprendre comment l’appliquer à nos vies. Il fait entendre nos prières par Dieu, et c’est Lui qui moissonne les fruits de notre fidèle témoignage. Son seul but est d’exalter et de glorifier Christ (Jean 16:1-15).
La preuve de l’œuvre du Saint-Esprit dans la vie des croyants est tout autour de nous. Il est venu à nous, le Consolateur que Jésus a promis pendant qu’Il se préparait à quitter cette terre. « Cependant je vous dis la vérité: il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai… Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera. » (Jean 16:7, 13, 14). Par la nouvelle naissance le Saint-Esprit nous permet de connaitre Christ, et de partager la Bonne Nouvelle avec les autres.
1 Jean 1:7 dit, « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. » Quand nous sommes remplis de l’Esprit, nous sommes sous Son contrôle; pas comme un robot mais comme quelqu’un qui est conduit et habilité par le cœur de Dieu Lui-même. Il marche ici-bas dans nos corps, en vivant Sa vie de résurrection en nous et par nous.
Jésus dit à la multitude, « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Ecriture. » (Jean 7: 37,38). Jean ajoute, « Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui » (Jean 7:39). Nous pouvons vivre la vie victorieuse et remplie de puissance que Jésus offre si nous ouvrons nos cœurs au Saint-Esprit pour qu’Il habite en nous. A nous le choix.
Mais une question se pose: Comment? Comment permettons-nous au Saint-Esprit de nous diriger? Que faisons-nous, que disons-nous, pour qu’Il puisse prendre le contrôle en nous ou bien pour que nous puissions avoir accès à cette merveilleuse puissance qui est la nôtre?
Supposons que vous avez un compte bancaire contenant plusieurs milliers de dollars, et vous avez besoin d’encaisser un chèque. Irez-vous à la banque vous agenouiller devant un caissier, et commençant à le supplier et plaider pour l’argent dont vous avez besoin? Vous souriez parce que vous savez que le caissier, surpris, va sûrement se pencher vers le comptoir et vous rappeler ceci : « Vous n’avez pas à me supplier. C’est déjà votre argent. Ecrivez simplement ce que vous voulez, et je vais encaisser votre chèque. »
Le Saint-Esprit nous est donné le jour où nous acceptons le pardon de Christ pour les péchés. Comme le salut, la plénitude du Saint-Esprit est un acte de foi. « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. », « Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » (Ephésiens 2:8,9).
Nous n’avons pas besoin de supplier Dieu ou faire de troc avec Lui pour bénéficier de Sa faveur. Jeûner, pleurer, nous prosterner devant Dieu, jamais rien de cela n’amènera Dieu à nous remplir de Son Esprit. Nous ne pouvons pas gagner la plénitude de Dieu. Elle est à nous seulement par la foi et elle a été nôtre depuis le moment où nous sommes devenus chrétiens. Colossiens 2:6 nous rappelle, « Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez en Lui. »
Le Saint-Esprit est à nous. Ce que nous devons apprendre à faire maintenant est de nous approprier Sa puissance. Il y a plusieurs facteurs qui vont nous aider à préparer nos cœurs à mesure que nous cherchons à avoir des vies remplies du Saint-Esprit.
Nous devons avoir faim de l’Esprit et désirer qu’Il habite en nous.
Jésus dit, « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés » (Matthieu 5:6).
Nous devons souhaiter ardemment soumettre nos vies à Christ. Dans Romains 12:1,2 Paul écrit, « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. » (LSG).
Confessez tout péché. Nous devons laisser le Saint-Esprit nous rappeler tout ce qui doit être réglé, puis tout confesser à Dieu. Il nous est promis dans 1 Jean 1:9: « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.. (Et il est parfaitement convenable pour Dieu de faire cela pour nous parce que Christ est mort pour laver nos péchés) » (LSG).
Avec les cœurs ouverts et préparés pour être remplis du Saint-Esprit, nous sommes instruits dans Ephésiens 5:18 à ne pas « être enivrer du vin, c’est de la débauche, mais à être remplis du Saint-Esprit. » C’est un ordre! Ne pas être rempli, dirigé et habilité, c’est de la désobéissance. L’Ecriture nous dit aussi que « nous avons auprès de Lui cette assurance que si nous demandons quelque chose selon Sa volonté, Il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée ». (I Jean 5:14,15).
Il n’y a qu’une seule présence intérieure, une seule nouvelle naissance, et un seul baptême du Saint-Esprit —tout ceci se produit au moment du salut. Il y a plusieurs manières d’être rempli qui sont claires dans Ephésiens 5:18. Dans le texte original, le sens est plus explicite que la plupart des traductions Françaises1. Ce commandement signifie être constamment et continuellement rempli, dirigé et habilité par le Saint-Esprit comme un mode de vie!
Techniquement, nous ne devons même pas prier pour être rempli du Saint-Esprit puisqu’aucune Ecriture ne nous demande de faire cela. Nous sommes remplis par la foi. Cependant, puisque l’objet de notre foi est Dieu et Sa Parole, nous pouvons prier comme une expression de notre foi en le commandement de Dieu et en Sa promesse. Nous ne sommes pas remplis parce que nous prions mais parce que nous avons confiance en Dieu qui répond à notre foi.
Est-ce cela le désir de votre cœur? Si vous le voulez, faites cette prière:
« Cher Père, je reconnais que j'ai été le maître de ma vie, et par conséquent, j'ai désobéi à Ton commandement d'être dirigé par l'Esprit.
Merci de m’avoir pardonné, et maintenant, Père j’invite Christ à prendre Sa place légitime sur le trône de ma vie. Par la foi je te demande de me remplir de Ton Esprit Saint comme Tu l’as promis dans Ta Parole. Merci d'avoir tenu Tes promesses et pour la présence permanente du Saint-Esprit dans ma vie maintenant. »
Si vous avez fait cette prière ou exprimé votre cœur d’une telle manière à Dieu avec vos propres mots, vous êtes à présent remplis du Saint-Esprit. Vous n’avez besoin d’en avoir le « sentiment »; croyez-le simplement comme un fait—par la foi. Vous pouvez dès ce moment commencer à faire usage des vastes et inépuisables ressources du Saint-Esprit. Il vous rendra capable de vivre une vie sainte, de partager les déclarations de Christ t avec tout votre cœur, ceci, d’une nouvelle manière.
Remerciez Dieu pour la plénitude de Son Esprit chaque matin, et continuez à L’inviter moment après moment à diriger votre vie. La vie remplie de l’Esprit est une vie de puissance surnaturelle, durable en Christ, et qui porte de fruit spirituel. C’est avoir confiance en Dieu, et non en soi, pour vivre la vie chrétienne.
Adapté de Les Messages Transmissibles par Bill Bright. © Cru. Tous droits réservés